1. |
Björn
04:13
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Bjorn
J’habitais tranquille en banlieue avec ma nana
Jolie voiture jolie maison
Quand j’allais en ville oh mon vieux avec ma nana
Sous sa parure et son veston : « oh quel canon ! »
Tout roulait peinard quand un soir m’a dit ma nana
« Tu sais Louison je me sens seule. »
Elle a décidé de prendre un petit compagnon
Et j’ai vu rappliquer sa gueule de con
Bjorn !!
Bien tondu, bien gentil, bien élevé
Bjorn !!
Elle passe la journée à le câliner
Bjorn
Elle rit, elle resplendit depuis lui
Je crois qu’il couche avec ma femme…
Ça y est c’est fait il fait comme si il était chez lui
Il fout ses pattes sur mon canap’
Et ma nana qui vient me dire « Louison sois gentil !
J’veux pas te voir grogner sur lui »
Quand elle va en ville maintenant c’est lui qu’elle emmène
Je reste seul et je m’emmerde
Elle dit qu’elle pensait pas qu’il la rendrait aussi heureuse
J’vais au frigo et j’me console dans la macreuse
Bjorn !!
Moins tondu, moins gentil, mal élevé
Bjorn !!
Il passe la journée devant la télé
Bjorn
Elle rit, elle resplendit depuis lui
Je crois qu’il couche avec ma femme…
Il a le poil court, il a le poil pour emballer du lourd sur le dancefloor
Avantage Bjorn !
Il a l’œil clair, qui plait aux belles mères, la peau diaphane qui plait à ma femme
Avantage Bjorn !
Je l’aime pas, il m’aime pas, on s’aime pas…
Bjorn !!
Pas tondu, pas gentil, enfoiré
Bjorn !!
Il passe la journée à me corriger
Bjorn
Oh elle s’est arrondie depuis lui
Je crois qu’il couche avec ma femme…
Un jour enfin on est allé, elle et moi, en ballade
J’étais heureux, elle avait l’air malade
On est arrivé il y avait plein d’anciens voisins en cages
« Tu vas rester, j’peux pas te garder à cause du bébé… »
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2. |
L'amour donne des ailes
02:58
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L’amour donne des ailes.
A priori soumise et très fidèle
Elle est affectueuse, pas trop frileuse.
Elle réclame des caresses dès qu’elle voit son maître
Sa ration ingurgitée, elle est comblée.
Ô ma chienne quel bonheur !
Quel pur bonheur de t’avoir trouvée
Ô ma chienne ! Comme épouse
Oh oui je vais te prendre
D’une extrême gentillesse, il crache la thune
Pour peu qu’on le caresse dans le sens des plumes
Un peu de bon grain distribué
Il est au centuple remboursé
Mon pigeon Quel bonheur !
Quel pur bonheur de t’avoir trouvé
Mon pigeon ! De tes bourses
Oh oui je vais tout prendre
L’amour donne des ailes.
Celui qui cherche une chienne finit souvent
Avec celle qui recherchait un pigeon
Le secret du bonheur
Tous deux certains de l’avoir trouvé
Qu’en est-il de l’idylle ?
Quand les bourses sont vides
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3. |
Tout le monde descend
03:38
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Tout le monde descend
On protège nos enfants avec une arme automatique
Contre les fous, contre les cons, contre les cochons…
Par précaution, en cas d’action, elle a toujours tout ce dont elle a besoin.
Son sac à mains entre les seins, cot codette codette codette,
La poule est une pro d’ la gâchette
Un gamin lui souri à pleines dents ;
Bien avant le terminus elle le descend.
Pour les tableaux, pour les bijoux, pour les vidéos tabous.
En cas d’action, d’une intrusion, il a toujours tout ce dont il a besoin.
Son revolver sous l’oreiller, dort d’un œil et d’une oreille
Le doigt posé sur la gâchette,
Une silhouette se déplace lentement ;
Bien avant d’en savoir plus il la descend.
Un talk show, deux infos, en écho à la peur et au stress du populo,
Qui ne voit plus que des loups parmi les agneaux.
Deux ados au frigo refroidis par un psycho et une parano
Qui croient tout simplement avoir sauvé leur peau.
C’est donc comme ça
Qu’on protège nos enfants avec une arme automatique.
On protège nos enfants avec une arme automatique.
On protège nos maisons avec une arme automatique.
On protège nos bibelots avec une arme automatique.
On aère nos cerveaux avec une herbe aromatique
On protège nos enfants avec une arme automatique
On a toujours raison avec une arme automatique
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4. |
Burn out
05:40
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Burn out
Produis plus, plus vite, moins cher, meilleur, sinon je baisse le rideau
Viens plus tôt et pars plus tard, on ne peut pas livrer en retard
Oublie vite les filles, la fête, les galipettes et sauve ton emploi
C’est à cause de gars comme toi qu’on m’dit « refilez tout aux chinois !»
Patron je vous’l dis je ne compte pas mes heures
Demain c’est promis je s’rai encore meilleur
Dites à vos amis que j’veux pas finir chômeur
Demain c’est promis je s’rai encore meilleur
Par-dessus la radio j’entends le petit chefaillon :
« Ne t’inquiètes pas des signaux et mets du charbon »
Pas se faire de mouron, toujours faire le dos rond, supporter la pression
Des heures sup en pagaille, faut bien survivre jusqu’à la mort
Je me tue au travail, je suis content de mon sort
Quand je pense aux chômeurs qui envient mon labeur, je redouble d’efforts.
Toujours plus vite, plus haut, plus fort on m’essore.
One true shot, Burn…
One, Two, shoot ! , Burn…
Après des années d’égale humeur
Il se pourrait bien que j’explose
Car sous la pression et la chaleur
Même la pierre se métamorphose
On m’a fait croire qu’il faut avoir peur
C’était pour mon bien je suppose
Bientôt c’est moi qui sème la terreur
Dès demain 2 ou 3 têtes explosent
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